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Les procès et tribulations des chefs tribaux des casinos indiens

Le jeu n'est pas nouveau pour les Amérindiens, même si dans les premiers jours on se serait difficilement attendu à trouver des casinos indiens. Au lieu de cela, les divertissements du peuple Chumash seraient composés de seulement deux jeux d'observation, des jeux de hasard et des jeux qui exigeaient de l'habileté et où les gens pariaient sur ceux qui, de leur point de vue, gagneraient. Chaque village avait sa propre zone dédiée dans laquelle ces jeux se dérouleraient et qui était appelée malamtepupi.

Jeu d'adresse

Bien avant l'avènement des casinos indiens, le Payas était un jeu auquel l'on s'adonnait avec un cerceau et une perche. Cela semble intéressant, non ? Le cerceau ou l'anneau était confectionné à partir d'une brindille de saule enveloppée de peau de daim. Il serait propulsé suivant une ligne droite sur le sol et, en choisissant le bon moment, le joueur grâce à son habileté, viserait le centre du cerceau avec la perche.

Jeu de devinette

Les jeux d'équipe étaient également très populaires ; l'un d'entre eux était l'Alewsa ou Peon. Ce jeu impliquait deux équipes comptant chacune deux joueurs ou plus. L'un des membres de chaque équipe aurait un petit os ou un bâton noir ou blanc dissimulé dans ses mains. Le but de ce jeu était d'empêcher l'équipe chargée de deviner, de découvrir la bonne main dans laquelle l'os ou le bâton était caché.

Les changements des années 70 et 80

A partir de ces origines très humbles, on peut considérer que les jeux des années 70 et 80 sont une toute nouvelle dimension. Avec la prolifération des loteries d'Etat, de nombreuses tribus en Californie et en Floride ont commencé à organiser des parties de Bingo pour augmenter leurs revenus. Etant donné qu'elles offraient des récompenses plus élevées que ce qui était légalement autorisé, il ne fallut pas longtemps avant que les salles de jeux de ces tribus ne soient menacées de fermeture. Ces cas ayant été présentés à la cour fédérale à la fois en 1979 et en 1987, le jugement retenu était que le pari ne pouvait avoir lieu que là où il était autorisé et régulé par l'Etat, tandis que, pour les casinos indiens, les tribus seraient autorisées à s'adonner à de telles pratiques sans être nullement entravées par le contrôle de l'Etat.

Le vote de la loi IGRA

En 1988, cette décision ferait l'objet d'un amendement avec l'introduction au Congrès de la loi sur la réglementation des jeux indiens (Indian Gaming Regulatory Act). Finalement, avec le vote de cette loi, une négociation avec les Etats sur le sujet des jeux et des revenus serait exigée en fin de compte. Tout en reconnaissant les gouvernements tribaux comme étant les « principaux » bénéficiaires des revenus générés par l'utilisation de ces fonds en tant que ressource clé dans le développement de leurs communautés, les États indépendants ont fait valoir leur point de vue, se sentant sans doute marginalisés par les résultats des deux procès précédents. Après toutes les années de pauvreté que les Amérindiens ont dû endurer, n'est-il pas maintenant temps de vivre et de laisser vivre ? Ne s'agit-il pas après tout du « Pays de la liberté » ?